46e Festival International
Piano aux Jacobins

L’avenir au cœur

Artiste associé de la 46e édition de Piano aux Jacobins, le peintre marocain Mehdi Qotbi lui apporte des créations emplies de lumière et d’énergie. Un imaginaire solaire qui traduit l’état d’esprit d’un festival découvreur et résolument tourné vers l’avenir.

Fazıl Say inaugure la grande fête du piano avec les Variations Goldberg. On n’oublie pas qu’il était déjà l’invité des Jacobins il y a plus d’un quart de siècle, en 1998, à l’orée d’un exceptionnel parcours d’interprète et compositeur … La curiosité de la programmation s’illustre cette année avec les premières apparitions françaises de Moisés P. Sanchez, Clayton Stephenson ou Elisabeth Brauß dans des œuvres propres à mettre en valeur leurs tempéraments respectifs, et les débuts toulousains de Momo Kodama complèteront cette découverte de nouveaux horizons.

On parle parfois de la « famille Jacobins » et, de fait, des liens de fidélité se sont noués au fil des ans. C’est avec bonheur que l’on retrouve Nelson Goerner, Jean-Baptiste Fonlupt, David Kadouch, Vanessa Wagner, Varduhi Yeritsyan, ou Célia Oneto Bensaïd (pour un récital en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane).

Parmi les aînés et véritables légendes vivantes du clavier, deux amis de Piano aux Jacobins sont au rendez-vous : Richard Goode et Elisabeth Leonskaja. Grande fidèle du festival, cette immense poète du clavier a souhaité fêter son 80e anniversaire aux côtés de trois jeunes collègues : Pavel Kolesnikov, Samson Tsoy et Mihály Berecz. Tout un symbole…

Enfin, grâce au soutien de la Fondation BNP-Paribas, le jazz occupe comme toujours une place très importante. Moisés P. Sanchez, Makoto Ozone et Micah Thomas en témoignent.